Dans la majorité des pays où la rage est endémique, souvent la maladie n’est pas souvent considérée comme une priorité parce que l’information sur son impact local et mondial global fait défaut. Ce quici a conduit à l’allocation des ressources limitées au contrôle de la rageà la lutte antirabique.
Toutefois, le contrôle de la rage est maintenant une priorité sanitaire mondiale. Il est désormais admis au niveau mondial que la rage affecte grandement les secteurs des santés humaine et animale et qu’elle a un impact économique important, comme le montrent ces études. Les décideurs politiques nationaux et internationaux doivent donc être informés de l’impact de la rage et de la nécessité de campagnes de contrôle bien planifiées et prolongées dans le temps ainsi que de la nécessité de l’allocation de ressources adéquates.
Il peut être nécessaire de recommander aux autorités gouvernementales d’augmenter les efforts de lutte antirabique et dans cet objectif il faut obtenir un recueil aussi exhaustif que possible de données pertinentes concernant l’impact de la rage et les coûts encourus pour la contrôler. Lorsque le recueil de données est insuffisant, on peut se baser sur des estimations du fardeau de la maladie comme celle que contient le rapport de Hampson (2015) accessible ici.
Lors de négociations avec des responsables politiques en vue d’obtenir des fonds pour la lutte contre la rage, les arguments sur la rentabilité des interventions de contrôle peuvent s’avérer très efficaces. Même si l’éradication de la rage n’est pas le but à atteindre, la vaccination des chiens est une stratégie rentable, comme cela a été démontré dans un cadre africain. Des études démontrent aussi la rentabilité de la PPE, voir ici.
Un guide d’approche des responsables politiques en vue de promouvoir l’amélioration de la lutte contre la rage est disponible ici.